La chute des cheveux est un phénomène naturel qui permet la régénération des poils de manière cyclique. On parle d’alopécie lorsque ce phénomène s’accélère (une perte d’environ 100 cheveux par jour) et provoque la raréfaction des cheveux.
Il s’agit d’un problème très fréquent qui débute entre 30 et 40 ans chez 70% des hommes. Mais les femmes aussi sont touchées avec plus d’un tiers au cours de leur vie.
Causes hormonales :
L’alopécie androgénétique, qui touche principalement les hommes, se manifeste par une perte graduelle de la quantité et de l’épaisseur des cheveux à partir de 30 ans. Cette perte des cheveux début généralement par les golfes temporaux, les tempes et le vertex (le sommet crâne).
Il est admis que l’alopécie androgénique est causée en grande partie par une hormone, la dihydrotestostérone. Cette perte de cheveux commence généralement au niveau des golfes temporaux et des tempes (sur le devant de la tête) et du vertex (le sommet de la tête). Le stade ultime est la calvitie lorsque la quantité de cheveux est insuffisante pour recouvrir le cuir chevelu.
Chez la femme, l’alopécie androgénique est possible même si beaucoup plus rare. En revanche, c’est l’alopécie postménopausique qui est principalement en cause. Elle survient après la ménopause, lorsque le rôle protecteur des hormones féminines a disparu. Cela se manifeste majoritairement par une diminution de l’épaisseur des cheveux sans apparition de calvitie. Ce processus conduit rarement à une alopécie complète.
Causes nutritionnelles :
Pour une bonne croissance, les cheveux ont besoin d’apports nutritionnels suffisants. Des carences en fer, cuivre, zinc, silicium et vitamines B peuvent induire une alopécie souvent réversible avec l’amélioration de l’alimentation ou à l’apport de compléments alimentaires. Cette alopécie est principalement liée à des régimes restrictifs ou à des troubles de l’alimentation.
Causes traumatiques et toxiques :
Certains médicaments (chimiothérapies…) ou autres toxiques (polonium…) peuvent induire une alopécie. En outre, des traumatismes du cuir chevelu (chignons, coiffures trop serrées, plaies…) peuvent favoriser la chute des cheveux.
La pelade :
La pelade est une maladie auto-immune qui provoque la perte des poils sur une zone bien précise ou bien sur le corps tout entier. Les causes de la pelade sont inconnues. La pelade est réversible dans 50% des cas.
Traitements médicamenteux
Il existe plusieurs traitements médicamenteux visant à freiner la chute des cheveux, mais aucun ne permet de favoriser la repousse.
Certains médicaments agissent en inhibant la dihydrotestostérone responsable de la chute des cheveux. On peut citer le Finasteride et le Dutastéride.
D’autres traitements visent à freiner la chute des cheveux par d’autres mécanismes comme le Minoxidil qui agirait en induisant une vasodilatation et en favorisant l’acheminement des nutriments à la racine des cheveux.
Médecine esthétique
Avec l’essor de la médecine esthétique à la fin du 20ᵉ siècle, le domaine médical a vu apparaitre de nouveaux traitements de la calvitie.
Le premier axe consiste à stimuler et à apporter des nutriments et des facteurs de croissance directement dans le cuir chevelu. Ainsi, il est possible grâce à la technique de mésothérapie, le cuir chevelu est stimulé et les éléments nutritifs du poil sont apportés au plus proche des cheveux.
Le second axe est l’autogreffe de cheveux qui est la technique qui apporte les meilleurs résultats, mais qui nécessite une intervention plus longue et un cout plus important.